[Inauguration de la Passerelle des Quatre-Vents]

[Inauguration de la Passerelle des Quatre-Vents]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0208 07
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historiquePasserelle des Quatre-Vents. Manuelle Gautrand, architecte ; Marc Malinowski, ingénieur ; 1992-1994. Inauguration : 17 janvier 1994.
historiqueEn inaugurant, le 17 janvier 1994, le chemin du Viaduc et la passerelle de Fourvière, les élus ont marqué la première phase du programme d'aménagement du Parc des hauteurs. Un espace d'agglomération de cent hectares qui devrait permettre, dans les dix ans à venir, de proposer aux Lyonnais une alternative au parc de la Tête-d'Or. De superficie égale, le Parc des hauteurs concilie les jardins pentus du Rosaire, le plateau de Loyasse et de la Sarra. Et offre une vue imprenable sur le Vieux-Lyon, la Croix-Rousse et la vallée de la Saône. En prise directe avec la vieille ville et, grâce à la ligne D, avec le reste de l'agglomération, il constituera, à terme, un itinéraire touristique de choix au carrefour de la basilique et du musée gallo-romain.
historiqueOuverts depuis le 8 décembre [1993], la passerelle du Parc des hauteurs et le chemin du Viaduc ont finalement été inaugurés [le 17 janvier 1994], marquant la première phase d'un programme d'aménagement qui devrait, à l'aube du siècle prochain, transformer la colline de Fourvière en un véritable parc d'agglomération. Equivalent en superficie à celui de la Tête-d'Or avec ses cent hectares, le Parc des hauteurs n'en conservera pas moins une identité particulière, liée aux caractéristiques géographiques de ce lieu dominant tout aussi bien le Vieux-Lyon que la Croix-Rousse et la vallée de la Saône. Situé à un saut de puce du cimetière de Loyasse - l'entrée du parc est accessible par la place du 158e Régiment -, le Parc des hauteurs est en liaison directe avec le carrefour touristique de Fourvière et le musée gallo-romain. Au fur et à mesure de l'avancée des aménagements piétonniers, il sera également relié avec Saint-Paul, Saint-Jean et Saint-Georges, par conséquent avec la ligne D du métro et le reste de l'agglomération. Dans l'immédiat, le chemin du Viaduc, conçu par Michel Desvigne pour un coût global de 4,97 millions de francs, relie désormais sur 600 mètres la basilique de Fourvière (derrière la tour métallique TDF) et le cimetière de Loyasse. Quant à la passerelle, d'une valeur de 2,4 millions de francs, elle a été imaginée par Manuelle Gautrand et Marc Malinowski. Elle suit les traces de l'ancien tramway de Loyasse qui transportait autrefois les Lyonnais depuis Saint-Paul via Fourvière. Inaugurée le 6 décembre 1900, cette ligne appartenant à la compagnie SPFL (Saint-Paul/Fourvière/Loyasse) permettait également de faire monter les cercueils depuis le centre-ville au moyen d'une remorque corbillard. Avec ses 800 mètres de long d'un terminus à l'autre et son viaduc de 80 mètres de long, cette ligne était la plus courte de France. Reprise par la compagnie des Omnibus et tramways de Lyon, la SPFL a fait faillite en 1910 et le funiculaire reliant Saint-Paul à Fourvière a cessé toute activité en 1937. Le tramway de Loyasse, lui, se perd dans les méandres des souvenirs dès l'année suivante. Avec le printemps, la Communauté urbaine et la Ville de Lyon vont engager la phase suivante de l'aménagement du Parc des hauteurs. A savoir, le réaménagement des jardins du Rosaire, qui dévale sous Fourvière, et Pauline-Jaricot. La fin de ce chantier, d'un montant global de 12 millions de francs, est prévue pour mars 1995. Comme pour les cent autres jardins et places inscrits dans le cadre du programme de "reconquête" des espaces publics, engagé par la Communauté urbaine avec la participation de l'Agence d'urbanisme, le Parc des hauteurs participe de cette volonté de traiter avec une égale qualité les lieux publics des habitants de l'agglomération. Et ce qu'il s'agisse de la place de la Bourse, de la place Antonin-Poncet, du jardin René et Madeleine-Caille dans le 7e arrondissement ou des pieds d'immeubles de la Darnaise. A terme, c'est-à-dire dans les dix ans à venir, le Parc des hauteurs permettra aux Lyonnais d'effectuer les balades de leur choix, en partant du Vieux-Lyon, jusqu'au jardin du Couvent-de-la-Visitation et au parc archéologique, en passant par Fourvière et le fort de Loyasse, propriété de la Ville, pour l'instant encore à l'état de friches. Source : "Les chemins de Fourvière" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 18 janvier 1994, p.3.
note à l'exemplairePhotographie attribuée à Marcos Quinones. Négatif(s) sous la cote : FIGRP06553.
note bibliographique[En ligne] : http://manuelle-gautrand.com (consulté le 19-11-2023).

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